Un sentiment d’appartenance et le fait de se sentir vu, en sécurité et respecté dans l’espace où l’on se trouve sont importants pour notre bien-être. Mais malheureusement, trop de personnes ont l’impression de ne pas être acceptées pour ce qu’elles sont et luttent pour ressentir ce sentiment critique d’appartenance. Malheureusement, sans même le vouloir, nos paroles et nos actions peuvent parfois aggraver ce sentiment.
Cela demande un effort conscient et peut nous obliger à repenser de vieilles idées et à changer des habitudes bien ancrées, mais il existe des moyens très simples et aimables d’aider tous ceux qui nous entourent à se sentir inclus et respectés. Il se peut que nous commettions des erreurs en cours de route, mais faire de notre mieux pour donner à chacun la dignité qu’il mérite en vaut certainement la peine.
Des moyens simples d’être inclusif
- Évitez d’utiliser des termes sexospécifiques comme « Mesdames et Messieurs » lorsque vous vous adressez à un groupe de personnes. N’oubliez pas que tout le monde ne s’identifie pas comme un homme ou une femme, et à moins que vous ne sachiez avec certitude que tous les membres du groupe auquel vous vous adressez le sont, vous risquez d’exclure ceux qui ne le sont pas. Peu importe que vous compreniez exactement ce que signifie être non-binaire – ce qui compte, c’est de les respecter suffisamment pour les inclure. Utiliser un langage inclusif comme « amis » ou « personnes » est un changement très simple à faire.
- Utilisez les bons pronoms. Si vous n’êtes pas sûr, demandez simplement quels sont les pronoms de la personne pour ne pas faire d’erreur. Respectez suffisamment la réponse – et la personne – pour dire simplement « merci », puis utilisez les pronoms appropriés.
- Reconnaissez vos préjugés et vos biais inconscients. Lorsque vous rencontrez quelqu’un qui est différent de vous, essayez de ne pas laisser ces suppositions bien ancrées sur son identité, basées sur son sexe, son apparence, ses vêtements, sa race, son accent, sa taille, son handicap ou sa religion, exercer un impact ou influencer la façon dont vous interagissez avec lui. Il peut être déstabilisant de découvrir que vous avez des préjugés, mais vous avez toujours le pouvoir de choisir la gentillesse dans chacune de vos interactions.
- Ne faites jamais de commentaires sur le corps ou les traits physiques d’une personne. Ne faites jamais de commentaires sur le corps ou les traits physiques d’une personne. Vous pouvez penser que vous faites un compliment à quelqu’un en soulignant certaines caractéristiques physiques, par exemple combien vous aimez son afro ou la couleur de sa peau, mais les personnes qui ont été confrontées à des générations de racisme et d’oppression peuvent entendre ces « compliments » très différemment de leur intention. En réalité, vous mettez en évidence des différences qui, historiquement, ont fait d’eux la cible de préjudices. De même, le poids d’une personne, ses perçages et son art corporel ne doivent pas faire l’objet d’une discussion, car la dernière chose à faire est de mettre quelqu’un mal à l’aise dans sa propre peau.
- Ne supposez pas que tout le monde est en aussi bonne santé que vous. Les handicaps peuvent être invisibles. Par exemple, les personnes souffrant d’une maladie mentale, d’un traumatisme crânien, de diabète, d’épilepsie, du VIH/sida ou du syndrome de fatigue chronique n’ont pas nécessairement d’indices visuels évidents de leur handicap. Ne supposez jamais que vous savez ce que vit une personne, car nous avons tous un parcours unique.
Il n’est pas nécessairement facile de changer notre façon de penser et de repousser les préjugés inconscients que nous avons tous, surtout si nous n’avons jamais vraiment été mis au défi de le faire. Mais sachant ce que l’on ressent lorsqu’on est accepté et inclus, comment ne pas vouloir s’assurer que les personnes qui nous entourent bénéficient du même niveau de confort et de facilité lorsqu’elles sont avec nous?
En plus d’essayer d’être plus inclusif en utilisant les étapes ci-dessus, il est également important de s’éduquer afin de mieux comprendre les personnes marginalisées qui luttent pour être acceptées dans nos sociétés. Vous pouvez faire vos propres recherches en ligne, suivre les comptes de médias sociaux appartenant à des personnes qui discutent de la marginalisation et de la discrimination et lire des récits de première main pour découvrir ce qu’est réellement la vie des personnes ayant des expériences vécues différentes des vôtres.
N’oubliez pas qu’il s’agit d’un processus. Ce qui compte, c’est de prendre les mesures nécessaires pour devenir une personne sûre pour ceux qui se sont toujours sentis mal à l’aise et indésirables.
Pour obtenir plus de renseignements sur l’inclusion et sur la manière de l’intégrer dans votre vie quotidienne, consultez le site de Fair Force.
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