Démissionner en silence : est-ce la seule option?

Homme faisant du yoga avec son chien
Homme faisant du yoga avec son chien

Regardons les choses en face : les deux dernières années ont été difficiles. Il est compréhensible que l’enthousiasme pour le travail ait diminué alors que nous réévaluons nos priorités et continuons à nous adapter au travail à domicile ou à un modèle hybride domicile-bureau.

Pour certains, la solution pourrait être de « démissionner en silence », ce qui peut être considéré comme positif ou négatif, selon votre point de vue.

Qu’est-ce que la démission en silence?

Il s’agit essentiellement d’arriver à 9 heures et de partir à 17 heures, c’est-à-dire d’effectuer son travail sans le laisser empiéter sur son temps et son énergie personnels. Cela signifie ne pas travailler pendant le dîner, ne pas arriver tôt, ne pas partir tard et ne pas accepter de tâches qui ne font pas techniquement partie de votre travail.

Les patrons et les gestionnaires pourraient considérer qu’il s’agit de faire le strict minimum – mais est-ce bien le cas ? Avons-nous été conditionnés à faire plus avec moins pendant trop longtemps? Peut-être que le fait d’être connecté au travail 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 a rendu trop facile pour les gens de s’attendre à ce que nous soyons disponibles même lorsque nous ne sommes pas techniquement tenus de l’être.

Après tout, si vous effectuez le travail pour lequel vous avez été engagé, le fait de terminer votre travail à temps et de le faire dans les délais prévus par votre contrat ne devrait-il pas être suffisant?

Se pourrait-il que la jeune génération de travailleurs soit sur la bonne voie en exigeant des employeurs qu’ils respectent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée d’une manière dont les générations plus anciennes ne se sentaient pas capables?

Ou existe-t-il une autre option?

Essayez plutôt de « prospérer en silence »

Selon le Washington Post1, prospérer en silence est un pari plus sûr, qui pourrait être tout aussi bénéfique pour votre santé mentale et votre carrière.

L’idée est de fixer des limites saines, d’examiner les moyens de changer votre état d’esprit et de prendre des mesures proactives pour vous sentir moins coincé ou moins accablé au travail.

Voici quelques façons de mettre le calme à votre service!

Parlez-en. S’il y a quelque chose qui vous dérange, présentez à votre supérieur des solutions potentielles et demandez que des changements soient apportés. En agissant, vous aurez le sentiment de maîtriser la situation. Et si vous n’obtenez pas la réponse que vous espérez, assurez-vous de comprendre pourquoi et voyez s’il est possible de trouver un compromis qui vous convienne à tous les deux.

Mettez l’accent sur le positif. Les pensées et les expériences négatives crient plus fort dans notre cerveau. Faites taire ces cris en essayant plutôt de vous concentrer sur ce qui va bien. Notez chaque jour ce que vous aimez dans votre travail, les bonnes interactions que vous avez eues et les expériences positives afin d’entraîner votre cerveau à remarquer aussi les bonnes choses.

Fixez des limites. Nous avons appris que la glorification du fait d’être occupé n’est ni saine ni durable. Faites savoir à votre responsable quelles sont vos attentes en matière d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée afin que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Cela signifie peut-être que vous ne répondez pas aux courriels professionnels après 17 heures et la fin de semaine, ou que vous ne travaillerez pendant le dîner que si vous êtes autorisé à conserver ce temps pour l’utiliser plus tard. Si vous avez du mal à effectuer votre travail pendant les heures normales de travail, parlez-en à votre responsable et trouvez une solution qui ne vous oblige pas à travailler plus longtemps pour le même salaire.

Utilisez vos pauses à bon escient. Sortez de votre bureau lorsque vous avez des pauses. Sortez prendre l’air, prenez 10 minutes pour lire ou dessiner, méditez un peu ou planifiez une aventure amusante pour la fin de semaine. En restant à votre bureau, il est plus difficile de séparer le temps de travail du temps libre et il est plus facile pour les gens d’interrompre votre pause avec des tâches professionnelles.

Notez vos réalisations. Non seulement c’est un excellent moyen de rester motivé et de vous concentrer sur les choses positives, mais cela vous donne également quelque chose à raconter lors des évaluations des employés ou si vous vous adressez à votre responsable pour discuter d’une augmentation. Le fait de voir s’allonger la liste de vos réalisations peut également vous donner la confiance dont vous avez besoin pour commencer à envisager de trouver un autre emploi ou de postuler à un poste plus élevé au sein de votre entreprise. 

Apprenez de nouvelles compétences. L’apprentissage est un autre moyen d’insuffler de la vie à un travail qui peut sembler ennuyeux. Si votre entreprise propose des cours liés au travail qui peuvent renforcer vos connaissances et améliorer votre situation, pensez à les suivre.

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Lorsque vous passez la majeure partie de votre temps à travailler, il est important d’être satisfait de votre travail – et de vous sentir apprécié et respecté. Si vous avez fait de votre mieux et que vous ne parvenez plus à faire en sorte que votre travail vous convienne, il est peut-être temps de commencer à explorer de nouvelles options. On ne sait jamais où de nouvelles opportunités peuvent vous mener!

SOURCES

1 https://www.washingtonpost.com/wellness/2022/12/14/youve-heard-quiet-quitting-now-try-quiet-thriving/

421508 FR (02/23)

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